Qu’est-ce qui est classé comme substance dangereuse ?

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Quelle est la définition des substances dangereuses ?

Lors du traitement de divers matériaux avec des lasers, de très fines émissions de particules présentant des répartitions granulométriques autour de 0,1 µm sont générées. En raison de leur petite taille de particule, ces nanoparticules sont nocives pour l’homme car elles peuvent pénétrer profondément dans les poumons et la circulation sanguine. Il est d’autant plus pertinent de savoir ce qui caractérise une substance dangereuse et quelles mesures de protection existent.

Les substances dangereuses sont des substances chimiques, des substances créées artificiellement ou naturellement ou des mélanges. Quelques-unes ne sont nocives pour l’homme qu’après avoir réagi avec d’autres substances et présentent les caractéristiques suivantes : elles sont toxiques, irritantes ou corrosives. Même les poussières de substances non dangereuses en elles-mêmes peuvent être nocives. Elles sont composées de très petites particules qui sont susceptibles d’être inhalées ou absorbées via la peau.

Substances dangereuses lors de travaux de soudage

Par exemple, les travaux de soudage dégagent des substances dangereuses qui se présentent sous forme de particules ou de gaz. La composition chimique et la concentration en cas d’émissions telles que celles de fumées de soudure sont indépendantes des matériaux utilisés et des procédés appliqués. Les particules dégagées peuvent être les poussières A, et donc alvéolaires, et les poussières E affectant les voies respiratoires supérieures. À cet égard, les valeurs limites se situent à 1,25 mg/m3 pour la poussière A et à 10 mg/m3 pour la poussière E. Déjà à partir d’un dépôt de poussière de 1 mm de hauteur, les turbulences d’air peuvent générer des mélanges poussière-air explosifs avec une très faible limite d’explosion de 15 mg/m3.

Les substances dangereuses identifiées sont par exemple les dérivés complexes du pétrole, du charbon et du gaz naturel (directive CE 67/548/CEE), les substances dites CMR selon l’Institut pour la sécurité au travail (IFA) et les substances explosives ou facilement inflammables. Selon l’article 10, paragraphe 5 de l’ordonnance GefStoffV, l’air aspiré contenant des substances CMR de la catégorie 1A et 1B ne doit pas être rejeté dans l’air respirable. Le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer), un département spécial de l’OMS, classe les substances selon leur risque potentiel pour l’homme. Le groupe 1 comprend les substances cancérigènes telles que les fumées de soudure, le tabac, les rayons UV et les composants de chrome IV.

Substances CMR=

Cancérogène = cancérigène, mutagène = toxique pour la reproduction = pouvant mettre en danger la fertilité

Effet sur l’homme

Catégorie 1A

est prouvée

Catégorie 1B

est fout à fait probable car cela a été prouvé chez les animaux

Catégorie 2

est probable

La sécurité est une priorité absolue

L’employeur doit veiller à la sécurité de ses employés au travail et à les informer de tout risque de danger pour leur personne. Il est indispensable que vous procédiez à une aération et à un nettoyage réguliers lorsque vous manipulez des substances CMR. La plupart des règles et normes techniques attribuent l’ordre suivant aux mesures de protection techniques lors de tels processus.

  1. Éviter d’aspirer
  2. Mesures techniques de ventilation
  3. Équipement de protection individuelle


Une capture efficace des poussières à la source est donc l’une des mesures de protection les plus efficaces pour vos travailleurs. L’employeur doit mettre à disposition de ses travailleurs une protection particulière si ceux-ci travaillent avec des substances explosives. En règle générale, cela signifie : une analyse des risques du processus cible donne des indications sur les exigences liées à un concept d’extraction et clarifie le risque potentiel effectif.

Système d’extraction contrôlé

Lors de la séparation de substances dangereuses non explosives en mode « retour d’air », le degré de séparation du système d’extraction doit être contrôlé par l’exploitant de l’installation, lors de sa mise en service, par le biais d’une procédure vérifiée par les autorités. Si un degré de séparation n’est pas suffisamment prouvé, l’air filtré est évacué vers l’extérieur. Le taux d’émission doit être contrôlé une fois par an, ainsi qu’avant la mise en service de l’installation et en cas de grandes modifications au niveau de cette dernière. De plus, les installations doivent être entretenues une fois par an selon les indications du fabricant. En guise d’alternative à la détermination du taux de séparation lors de la mise en service par l’exploitant de l’installation, il est possible d’utiliser un système de filtration et d’extraction certifié avec un taux de séparation confirmé, par ex. selon la norme DIN 60335-2-69 AA, ou un degré de séparation confirmé selon W3.

Une certification de l’ensemble de l’installation n’est pas impérative mais fait seulement office de complément aux directives légales. Même dans le présent cas, le taux d’émission doit être contrôlé une fois par an et en cas de grandes modifications au niveau de l’installation. Les systèmes de filtration et d’extraction TBH disposent d’un degré de séparation confirmé par l’IFA selon W3 et peuvent également être utilisés lors de l’extraction de substances CMR. Un filtre H13, une signalisation sur l’écran, un débitmètre volumétrique, un module de signalisation et une interface avec une évaluation des erreurs rendent les installations adaptées pour la technologie d’automatisation.

Lorsque vous manipulez des substances dangereuses, il faut impérativement respecter les points suivants. :

  • Respecter les règles en matière de sécurité (article 7, paragraphe 4 GefStoffV)
  • Ne pas manger lorsque des substances dangereuses se trouvent dans la pièce.
  • Se laver les mains et, le cas échéant, changer de vêtement après avoir quitté la zone de travail.
  • Ne verser aucune substance dangereuse dans les récipients alimentaires
  • Ne pas tenter soi-même d’identifier les substances dangereuses
  • Formation des employés concernant les risques potentiels
  • Veiller à un étiquetage correct des récipients contenant des substances dangereuses.
  • Si possible, utiliser des substituts aux substances dangereuses
  • Respecter les valeurs limites d’exposition professionnelle
  • Capture la plus complète possible des émissions, directement à la source, à l’aide d’un dispositif de filtration et d’extraction approprié
  • Toute panne du dispositif de ventilation doit être identifiable pour tous (TRGS 500)
  • Utilisation de procédés sans émissions ou sélection de procédés pauvres en substances dangereuses et de matériaux supplémentaires (article 7, paragraphe 4GefStoffV)
  • Nettoyer les zones de transition et les espaces de travail avec les aspirateurs de la classe de poussière H reconnus par les autorités (DIN EN 60335-2-69 [15], TRGS 517)
  • Raccorder les postes de travail contaminés avec du plomb sur les systèmes d’extraction fixes et mettre à disposition des systèmes d’extraction mobiles (TRGS 505)

Depuis décembre 2010, une classification et un étiquetage uniformes des produits chimiques sont en vigueur à l’échelle mondiale et doivent être respectés.

Exemple d’étiquetage des substances dangereuses

  1. Nom de produit
  2. Symboles de danger
  3. Désignation des substances dangereuses
  4. Mentions de danger
  5. Conseils en matière de sécurité
  6. Entreprise du fabricant avec adresse et numéro de téléphone


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